Ces lieux à (re)découvrir sur le tracé de Paris-Roubaix
Bienvenue dans l'Enfer du Nord ! Si vous venez encourager les coureurs du Paris-Roubaix, profitez-en aussi pour visiter les environs du parcours ! Petite sélection de ce que vous pourrez voir, du Cambrésis à la Métropole lilloise.
Le premier secteur pavé de l'Enfer du Nord se situe à Troisville, entre Le Cateau-Cambrésis et Caudry. Avant ou après la course, faites une pause "Chez Françoise", l'un des Cafés rando incontournables de Paris-Roubaix.
Autre café rando incontournable, le café de la place "Chez Betty", à Vertain. Un café devenu mythique tant la patronne a su en faire un véritable lieu de vie.
Allez, on poursuit notre route vers Roubaix ! Nous voici à Viesly, toujours dans le Cambrésis. L’imposante ferme de Fontaine-au-Tertre, mentionnée dès 1450 vaut vraiment le coup d'œil, même si l'intérieur ne se visite pas. Le porche d'entrée est constitué d'une tour carrée à deux étages, percée d'une porte cochère et d'une porte piétonne. Magnifique !
Les moulins de notre cœur
Plusieurs moulins à vent ou à eau balisent le parcours nordiste de Paris-Roubaix. En voici trois à ne pas rater :
- à Saint-Vaast-en-Cambrésis, le moulin date de 1857. Réalisé en briques et pierres blanches, il servait à fabriquer de l’huile.
- le moulin de Saulzoir est un moulin à eau posé sur la Selle. Il date du 17e siècle et abrite désormais... la médiathèque.
- à Templeuve-en-Pévèle, le moulin de Vertain figure à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Il s’agit d’un moulin-tour, a priori le seul de ce type encore debout dans le monde !
Le mystère du Gros Caillou
Tout proche du Valenciennois, un Gros Caillou surgit à Vendegies-sur-Écaillon. Du haut de ses 2,30 mètres, il domine la colline. On l’appelle aussi le Grès de Montfort mais il s’agirait d’un menhir comme les aime Obélix, en plus rond. Il daterait du Néolithique et a été classé aux Monuments historiques en mars 1980.
La mythique Trouée d’Arenberg
Nous voilà dans le Valenciennois et plus précisément, dans le Bassin minier. C'est ici, au cœur de la forêt de Raismes, que se trouve la drève des Boules d’Hérin. Plus connue sous le nom de Trouée d’Arenberg, elle est longue de 2,4 km. Elle est empruntée par les coureurs de Paris-Roubaix depuis 1968 sur les conseils d’un ancien mineur du coin, le cycliste Jean Stablinski.
Chaque année, des milliers de spectateurs de toutes nationalités envahissent les lieux dans une belle ambiance de kermesse. C’est l’un des moments les plus spectaculaires de la course. Une fois celle-ci passée, on peut aller se balader du côté de la mare à Goriaux, toute proche, ou aller visiter le Centre historique minier de Lewarde, dans le Douaisis. Sans oublier de jeter au passage un coup d'œil sur le chevalement de Wallers qui veille sur le peloton.
En Métropole
Avant d’arriver dans le vélodrome de Roubaix, les coureurs passent à proximité de la célèbre église de Bouvines. Il faut la visiter, elle aussi ! L’église Saint-Pierre date de la fin du 19e siècle et constitue, à elle seule, un monument commémoratif de la bataille de Bouvines. Une bataille, en 1214, vit Philippe Auguste battre une coalition menée par l’empereur romain germanique Otton IV. L'église compte 173 blasons, de splendides vitraux classés Monuments historiques et un orgue majestueux.
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Crédit photo en-tête Philippe Houzé