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Sainte-Barbe : une sainte patronne tout feu, tout flamme !

Chaque année, le 4 décembre, le Nord célèbre la Sainte-Barbe. Patronne des mineurs, elle est aussi celle des pompiers et par extension, celle de tous les métiers liés au feu.

Sainte Barbe

De nos jours, la tradition de la Sainte-Barbe se perpétue malgré la fin de l'exploitation minière dans le Nord. Des défilés, des décorations et surtout, la joie de se retrouver pour un moment convivial, continuent de faire perdurer la tradition chez les pompiers du Nord.

 

Sainte-Barbe fait son apparition dans la région au 19ème siècle avec l'essor du bassin minier. Elle protège les mineurs des explosions et coups de grisou.

 

La "sainte du feu", comme on la désigne aussi, devient également la patronne des métiers ayant un rapport avec la chaleur, comme les artificiers, les carriers, les fondeurs, les verriers, les artilleurs. Elle est la patronne du Bataillon des canonniers sédentaires de Lille, et bien sûr, les pompiers.

 

Concernant ces derniers, la tradition de la Sainte-Barbe remonte à la Troisième République. Vers 1870-75, des festivités se répandent dans les corps de pompiers, avec au final, le sacro-saint banquet.

Sainte-Barbe Archives départementales

Les origines de Sainte Barbe

Peut-être née à Nicomédie, en Asie mineure, au 3ème siècle de notre ère, Sainte Barbe est aussi appelée Barbara. Chrétienne de très grande beauté, la légende raconte qu'elle fut suppliciée de bien méchante manière puis décapitée par son père, pour avoir refusé d'abjurer sa foi. Ce dernier fut aussitôt frappé par la foudre céleste et réduit en poussière.

 

Ce n'est que bien plus tard que l'on commencera à honorer Sainte Barbe.

 

Elle est sensée protéger de la "mâle mort", c'est-à-dire la mort subite ne permettant pas de recevoir les derniers sacrements. Ce sont les mineurs de la métallurgie d'Orient qui seraient à l'origine de cette dévotion. Puis, le christianisme se développant en Occident, les mineurs d'Europe centrale auraient entretenu la flamme au Moyen Âge, permettant à cette tradition de perdurer jusqu'à nos jours.

Crédit photo en-tête Archives départementales