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Histoire

Le Nord, département le plus peuplé de France, est un territoire à l’histoire longue et complexe, de par sa situation géographique transfrontalière, au cœur de l’Europe.

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Le Nord, département le plus peuplé de France, est un territoire à l’histoire longue et complexe, de par sa situation géographique transfrontalière, au cœur de l’Europe. Cette position a priori privilégiée n’a pas toujours été un atout, loin s’en faut, mais ses ressources, naturelles et humaines, lui ont permis de jouer un rôle majeur dans l’histoire de la France, voire de l’Europe.

 

Les premières traces avérées d’une présence humaine dans le Nord datent du Paléolithique et la majorité des sites occupés se concentrent dans la vallée de l’Escaut. Ce sont des bifaces, des outils de pierre taillés trouvés dans le Cambrésis qui en attestent. 
Entre - 100000 et - 50000, la présence de l’homme de Néandertal est attestée au Cateau-Cambrésis et à Saint-Amand-les-Eaux où 11000 fragments de silex ont été découverts.
La période néolithique (entre - 5000 et - 2000) est marquée par l’apparition de mégalithes, pierres dressées et autres dolmens à l’image du dolmen de Hamel qui correspond en réalité aux vestiges d’une ancienne chambre funéraire. 

Antiquité et Moyen Âge

La Gaule Belgique et les Nerviens

 

“De tous les peuples de la Gaule, ce sont les Belges les plus braves”. Ces mots, historiques, sont tirés des Commentaires sur la guerre des Gaules, écrits par Jules César, témoignage essentiel sur les peuples vivant dans l’actuel Nord durant l’Antiquité. Cependant, les Belges dont il parle dans ses écrits ne sont pas exactement nos paisibles voisins d'outre-quiévrain mais plutôt un groupe de population antique composé de plusieurs tribus : les Ménapiens, les Morins, les Atrébates et surtout les Nerviens, qui s’installent dans l’Avesnois actuel. Arrivés entre le Ve et IIe siècle avant J.-C.., à la suite des mouvements migratoires des peuples celtes, ils vivent plutôt en hameaux, autour de fermes.

 

Peuple réputé pour ses qualités au combat et dans le commerce, les Nerviens décident de se lever contre l’invasion romaine, débutée en 57 avant J.-C., aux côtés des autres peuples de la future Gaule Belgique. Après plusieurs batailles aux issues incertaines, dont celle de la Sabis, et après avoir apporté renfort aux troupes de Vercingétorix, les combats cessent en 51 avant J.-C.


Sous l’Empire romain

 

Habitués à intégrer de nouvelles provinces à un empire toujours croissant, les Romains créent des villes, des réseaux routiers et des infrastructures. C’est ainsi que naissent Castellum Morinorum (aujourd’hui Cassel) et Bagacum Nerviorum, capitale des Nerviens, aujourd’hui Bavay !

C’est un temps de prospérité, avec un habitat qui se densifie autour des noyaux urbains. De nombreuses villae apparaissent et des vici (des hameaux établis autour des routes commerciales) essaiment le territoire de la civitas des Nerviens. L’agriculture, déjà bien implantée, se développe davantage avec la culture du blé et l’élevage de moutons. Bagacum devient un carrefour commercial de la Gaule Belgique, important depuis tout l’empire de nombreux produits (huiles et vin notamment), mais aussi servant de relai pour les importations outre-Rhin, tout en participant au maillage de bases arrières qui soutiennent la frontière rhénane.

 

Cependant, à partir du IIIe siècle, les incursions de bandes “barbares”, des Germains n’appartenant par à l’Empire, donnent lieu à des pillages et des destructions. Elles profitent des faiblesses d’un empire de moins en moins centralisé et en proie à une succession de crises. Cassel et Bavay perdent ainsi leur titre de capitales (à une date qui demeure inconnue), supplantées par Tournai et Cambrai.

 

Les Francs Saliens menés par Clodion le Chevelu et ses successeurs s’installent ensuite sur le territoire. Le Nord se germanise et le christianisme prend une place de plus en plus importante.


Le Moyen Âge

 

Au début du Moyen- Âge, au Vème siècle, le Nord fait partie des territoires francs qui s’organisent autour du roi Clovis. Au cours de son règne, ce dernier décide d’adopter la foi chrétienne qui se répand dans la société franque au cours des décennies et des siècles suivants. Néanmoins, à l’issue de son règne, le royaume franc se scinde en plusieurs royaumes indépendants à la faveur des successions dynastiques et le Nord se retrouve divisé entre la Neustrie et l’Austrasie. Le règne de Charlemagne, couronné empereur en 800, replace le territoire dans un vaste ensemble, néanmoins mis à mal au IXème siècle par le traité de Verdun en 843 qui divise l’empire carolingien en trois royaumes, entre les trois petits-fils de Charlemagne. La mise en place du système féodal, à la faveur entre autres des invasions scandinaves qui touchent durement le territoire, renforce un peu plus l'émiettement territorial à l’aube de l’an 1000.
Cette période est également marquée par la montée en puissance du pouvoir religieux dans la société : la ville de Maubeuge doit ainsi sa création et son développement à une communauté religieuse fondée par Sainte Aldegonde au bord de la Sambre. Monastères et abbayes, bénédictins puis cisterciens, se multiplient et deviennent des centres économiques de premier plan à l’image de l’abbaye de Vaucelles construite en 1132 par Saint Bernard sur des terres bordant l’Escaut offertes par le châtelain de Cambrai. L’époque est également marquée par l’apparition et le développement de cités fluviales, à l’image de Lille et Valenciennes. Ces villes s’entourent de fortifications, s’arrogent des chartes puis érigent des tours en pierre, les beffrois, symboles des libertés octroyées par leur suzerain qui remplacent d’anciennes tours de guet en bois.

 

Le pouvoir des seigneurs est mis à mal à l’issue de la bataille de Bouvines, le 27 juillet 1214, opposant les troupes royales de Philippe Auguste à celles d’une coalition constituée de princes et seigneurs flamands, allemands et français, renforcés de contingents anglais, menée par l’empereur du Saint-Empire, Otton IV.
Vainqueur de cet affrontement devenu légendaire, Philippe Auguste et la dynastie capétienne sortent renforcés dans leur légitimité vis-à-vis des seigneurs, en plus d’avoir considérablement agrandi le Royaume de France.

 

Par des jeux d’alliance et d’allégeance entre les différents comtes régnant sur la Flandre et le Hainaut, le Nord se retrouve écartelé entre les royaumes de France et d’Angleterre. La guerre de Cent Ans, de 1337 à 1453, prend place dans ce contexte tendu. Néanmoins, à cette époque, ce ne sont pas les combats qui génèrent le plus de morts mais les épidémies. La peste noire apparaît en effet au XIVe siècle et frappe plusieurs fois le territoire au cours des décennies et siècles suivants.

Époque moderne

Du Duché de Bourgogne aux Pays-Bas espagnols

 

À la fin du Moyen-Age se met en place le Grand Duché de Bourgogne intégrant 17 provinces septentrionales, dont le Nord, à un grand ensemble territorial dominé par la figure de Philippe Le Bon.
Durant cette période de domination bourguignonne, le calme revient, les conflits cessent et le Nord connaît des temps prospères. Lille, comme d’autres villes du territoire, voient leur économie se développer autant que leur influence culturelle : draperie de luxe, émergence du mouvement des Primitifs flamands, installation de la Chambre des comptes de Lille. L’un des descendants de Philippe le Bon, Charles Quint devient roi d’Espagne, règne sur les Pays-Bas et est élu empereur du Saint Empire en 1516.

 

Très vite des tensions apparaissent avec le roi de France, François 1er, dont le royaume est cerné par les possessions de Charles Quint. Le Nord connaît alors une période de batailles émaillée de traités de paix. L’un deux est signé à Cambrai le 2 août 1529, entre Louise de Savoie, mère du roi de France, et Marguerite d'Autriche, tante de l'empereur, ce qui lui vaut d’être surnommé la paix des Dames. Un deuxième traité, la paix du Cateau-Cambrésis signée en 1559, entre le roi de France, la reine d’Angleterre et le roi d'Espagne entraîne une paix temporaire. Mais un autre fléau survient à cette époque : les guerres de Religions.

 

Des guerres de Religion à l’intégration au Royaume de France

 

Au XVIème siècle, la Réforme protestante trouve une attache profonde dans les Pays-Bas espagnols. Beaucoup de villes du territoire adoptent cette nouvelle approche du christianisme et font face à de violentes répressions de la part des troupes espagnoles menées par le Duc d’Albe, en particulier à Valenciennes ou au Cateau-Cambrésis. Ces conflits entre protestants et catholiques aboutissent à la scission définitive des Pays-bas espagnols entre les Provinces-Unies calvinistes et les Pays-Bas méridionaux catholiques. Au sein des Pays-Bas espagnols, la Contre-Réforme se met en place et, avec elle, le développement d’un mouvement artistique, l’art baroque, très présent dans la région à travers des artistes tels que Rubens. 
Sous le règne des archiducs Albert et Isabelle, au cours du premier tiers du XVIIe siècle, la paix et la prospérité reviennent sur le territoire. Cette période s’interrompt néanmoins à partir de 1635 avec le retour des hostilités entre les royaumes de France et d’Espagne. Le territoire de l’actuel département du Nord est alors très convoité par le roi de France.

 

Au milieu du XVIIe siècle, Louis XIV se lance en effet dans de nombreuses guerres de conquête qui vont, peu à peu, dessiner les frontières du Nord actuelles. Entre autres prétextes, la dot de l’Infante d’Espagne Marie-Thérèse d’Autriche, devenue reine de France en épousant Louis XIV en 1660, n’a jamais été versée à ce dernier. Après la mort du père de cette dernière, Philippe IV d’Espagne en 1665, Louis XIV réclame au nom de son épouse une contrepartie : des villes et des territoires situés au nord et à l’est du royaume de France et appartenant alors à l’Espagne, en vertu du « droit de dévolution », coutume du Brabant qui donne aux enfants d’un premier mariage la propriété exclusive des biens paternels, au détriment des enfants d’un second mariage.

La guerre de Dévolution, premier conflit engagé directement par Louis XIV, démarre alors. À la suite du traité de paix signé à Aix-la-Chapelle le 2 mai 1668 qui clôt cette guerre, plusieurs villes du Nord deviennent alors françaises. La France s’avance largement en Flandre maritime où elle s’agrandit des châtellenies de Bergues et de Furnes, en Flandre intérieure où sont annexés la presque totalité des territoires situés entre la Lys, l’Escaut, et la Scarpe : Armentières, Lille, Douai et leurs dépendances entre autres. En Hainaut, la progression est moins forte. Néanmoins, à l’issue de la guerre de Hollande (1672-1678), Valenciennes et Cambrai sont intégrées au royaume de France. En souverain habile, Louis XIV s’appuie sur le génie tactique de Vauban pour construire ou modifier de nombreuses forteresses, créant ainsi une ligne de villes fortifiées tout au long de la frontière : Lille, Bergues, Le Quesnoy ou Maubeuge entre autres.


D’autres guerres menées par le “Roi-Soleil” suivront et le Nord en sera l’un des champs de bataille, notamment au cours de la Guerre de la ligue d’Augsbourg (1688-1697) et surtout de la Guerre de Succession d’Espagne (1702-1713). L’intégration du territoire du Nord actuel à la France aura pris près de 78 ans.

Époque contemporaine

La création du Nord

 

En 1790, l’assemblée constituante vote la création du département du Nord, composé alors des districts de Bergues, d'Hazebrouck, de Lille, de Douai, de Cambrai, de Valenciennes, du Quesnoy et d’Avesnes. Douai accueille alors la préfecture. Cependant, en ces temps troublés par la Révolution française, une guerre éclate entre la France et l’Autriche qui a hérité des anciens Pays-Bas aux frontières du Nord. Lille et Dunkerque sont bombardées et assiégées, Valenciennes quasiment rasée. Le passage de l’armée révolutionnaire française, en 1794 lors de la reconquête de la région, fut autant un bienfait qu’un malheur. L’avènement de Napoléon Bonaparte permet au territoire de retrouver une certaine stabilité, jusqu’à la défaite de Waterloo.


La révolution industrielle

 

Le besoin de produire des biens sur le sol national, l’exploitation accrue du charbon et l’avènement du chemin de fer font basculer le Nord dans la révolution industrielle au XIXe siècle. Le passage d’un monde essentiellement agraire et artisanal à une société commerciale et industrielle a profondément marqué le territoire, le paysage et les habitants.

 

Le développement, entre autres, de l’industrie minière et de l’industrie textile a entraîné une modification majeure des villes et campagnes du Nord à l’image de Roubaix et Tourcoing qui, de simples villages, deviennent des centres industriels majeurs. La croissance démographique est très importante, l’industrialisation se fait à outrance et une classe ouvrière apparaît désormais.

 

Au XIXe siècle, le Nord n’est pas forcément une terre clémente pour la population locale : le climat, les conséquences de l’industrialisation et des maladies telles que le choléra frappent durement le département. Même si le territoire est devenu incontournable sur le plan  économique, les conditions de vie des ouvriers du textile ou des mineurs sont particulièrement difficiles même si des mesures sont progressivement adoptées, en particulier pour réglementer le travail des enfants.

 

À Fourmies, le 1er mai 1891, une manifestation de protestation est organisée afin de réclamer de meilleures conditions de travail, en particulier la journée de huit heures, mais elle s’achève dans le sang. Neuf personnes, âgées de onze à trente ans, sont en effet tuées par des soldats venus autant pour encadrer la manifestation que pour “protéger” la ville. Ce drame, qui aura un retentissement d’envergure nationale, est directement à l’origine des festivités du 1er mai.

 

Néanmoins, la Révolution industrielle a permis au département de s’enrichir et de développer un savoir-faire recherché, en particulier dans le cadre de projets prestigieux. Les rivets qui ont permis la construction de la Tour Eiffel ont en effet été fabriqués dans des usines du Nord. Les grandes villes du territoire se couvrent par ailleurs de musées, de théâtres, d’opéras, érigés pour la plupart entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle. Les fortifications sont en grande partie démantelées dans des villes comme Lille et Valenciennes pour faciliter la circulation des biens comme des hommes.

 

Les deux guerres mondiales

 

Très vite occupé par les troupes allemandes et lieu de nombreux combats au cours de la Première Guerre mondiale, le Nord a payé un lourd tribut entre 1914 et 1918. Lille en particulier se trouve sur le chemin des armées alliées et allemandes dans « la course à la mer ». Du 3 au 13 octobre 1914, la capitale des Flandres est assiégée par l’armée allemande, les bombardements font 200 morts chez les civils, 1200 immeubles sont détruits, alors que des centaines d’autres sont endommagés. La Kommandantur s’y installe quelques jours plus tard. Pendant toute la durée du conflit, des perquisitions et des réquisitions systématiques sont organisées dans la ville, totalement pillées selon les besoins de l’Empire allemand.
À l’image de Lille, de nombreuses villes du Nord ont été bombardées, les usines détruites. Certaines batailles se sont distinguées par l’utilisation de gaz mortels et les pertes humaines et matérielles ont été considérables. La Première Guerre mondiale a également profondément marqué le territoire par l’occupation féroce de l’armée allemande face à laquelle des réseaux de résistance, essentiellement menés par des femmes dont Louise de Bettignies, sont apparus.

 

En 1918, le Nord est à reconstruire et le manque de main d'œuvre est criant. La guerre puis la crise économique de 1929 multiplient et renforcent les tensions, en particulier politiques, et provoquent des fermetures d’usines dans des secteurs tels que le marbre, durement touché par la situation économique aux États-Unis, et la verrerie.

 

En 1939, éclate la Seconde Guerre mondiale et, en mai 1940, le Nord est de nouveau envahi par les armées allemandes qui avancent rapidement et dominent les forces françaises et alliées. La bataille de Dunkerque, du 25 mai au 3 juin 1940, voit les troupes alliées acculées par la Wehrmacht. 338 226 hommes réussissent cependant à être évacués vers l’Angleterre tandis que se déroulent, autour d’eux, de violents et sanglants combats : c’est l’opération Dynamo. Le dévouement de ceux qui sont restés et ont combattu afin de protéger cette retraite est toujours célébré de nos jours. Des villes telles que Valenciennes, Maubeuge et Dunkerque subissent des bombardements intensifs, provoquant des incendies et détruisant une grande partie des immeubles anciens et des habitations. À Bavay par contre, le bombardement du centre-ville par l’armée allemande permet de mettre à jour, de manière plus évidente, le site du Forum antique de Bavay.

 

Dans le Nord, la Seconde Guerre mondiale a également été marquée par la grève patriotique des mineurs. Cent mille mineurs décident de faire grève entre mai et juin 1941, privant ainsi les forces allemandes de 93 000 tonnes de charbon. Cet acte de résistance collective est l’un des premiers en France et surtout la plus grande grève survenue en Europe occupée durant le conflit. Elle a donné lieu à de sombres et terribles représailles : arrestations, déportations et exécutions.


De l’après-guerre à nos jours

 

Le Nord a cependant su se relever de ce nouveau conflit et des nombreuses destructions subies. En 1944-1945, le Gouvernement provisoire de la République française, rassemblé autour de la figure mythique du Général de Gaulle (né en 1890 à Lille, chez ses grands-parents maternels), prend de nombreuses mesures destinées à remettre en marche rapidement et efficacement l’économie hexagonale. Dans le Nord, les compagnies minières sont nationalisées et des droits spécifiques accordés aux mineurs.

 

Au début des années 1950, l’extraction minière entre néanmoins dans une phase de régression avec la fermeture de nombreux puits de mine. D’importantes suppressions de postes dans les industries du textile, de la sidérurgie et de la métallurgie entraînent une hausse du chômage et une certaine paupérisation des ouvriers. Afin d’enrayer cette situation, le territoire favorise l’accueil et le développement de nouvelles industries, telles que l’automobile ou la plasturgie, et de nouveaux secteurs d’activités innovants, comme la grande distribution, la vente par correspondance ou l’informatique font leur apparition.

 

Fier de son histoire et de ses patrimoines, le Nord a favorisé la reconnaissance et la reconversion d’une grande partie de son héritage industriel, à l’image du patrimoine minier classé au Patrimoine mondial de l’Unesco en 2012. Lille a également donné une véritable impulsion culturelle en devenant Capitale Européenne de la Culture en 2004, emmenant avec elle dans cette aventure tout un département.

 

Selon l’Insee, le Nord est par ailleurs le département métropolitain le plus peuplé de jeunes devant Paris, ce qui induit un très grand dynamisme. Le territoire compte à ce titre de prestigieuses écoles et plusieurs pôles universitaires, attirant des étudiants de la France entière, de pays frontaliers voire de pays plus lointains. À Lille, 20% de la population est étudiante.

 

Longtemps victime de sa position transfrontalière, le Nord fait de ce positionnement géographique et de ce dynamisme un atout majeur de développement dans tous les domaines. Sa longue et riche histoire, son accessibilité permettent en outre au territoire d’occuper une place stratégique au cœur de l’Europe.