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Douaisis

Petit mais costaud

Une ville avec son beffroi labellisé UNESCO et ses parcs, un territoire où les terrils côtoient les flots indolents de la Scarpe : un cocktail parfait pour une escapade familiale toute en douceur et découvertes !

gayant
Marais arleux
boulodrome
musée lewarde

Douai, ses géants, c’est géant !

Situé à égale distance de Lens et de Valenciennes, Douai est parfois plus un lieu de passage qu’une destination assumée. Pourtant, la cité des vint' d'osier (les ventres d’osiers, le surnom local des habitants) compte plusieurs trésors patrimoniaux ! Saviez-vous, par exemple, que son Beffroi, haut de 54 mètres, est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO ? Ou encore que son passé médiéval se retrouve au gré des promenades, entre portes massives et fortifications ?

 

Cependant, ce qui fait toute la singularité de Douai (et sa renommée internationale), ce sont les fêtes de Gayant, festivités qui se tiennent traditionnellement le premier week-end suivant le 5 juillet. C’est à ce moment que sortent les Géants, en famille : Madame, Monsieur et leurs trois enfants (Jacquot, Fillon et Binbin). Imaginez donc ces colosses de 2 à 8 mètres de haut, se promenant dans les rues de la ville avec fête foraine, musique et autres fanfares et vous comprendrez pourquoi, durant les trois jours que durent les fêtes de Gayant, Douai semble être le centre du monde !

 

Enfin, on ne peut pas parler de Douai sans citer les nombreux parcs et jardins. Une multitude de lieux idéaux pour venir se promener, occuper un long après-midi d’été ou encore laisser, simplement, les enfants se défouler (comme à l’exceptionnelle aire de jeux du Parc Charles Bertin, pour ne citer que lui).

Le douaisis, le terril jeune

Comme tout le territoire du Nord de la France, le Douaisis entretient un lien profond et singulier avec l’univers du charbon et de son exploitation minière. Si toute l’activité a cessé depuis 1980, il reste encore des traces visibles, concrètes, de ce passé unique. Les plus évidentes sont les plus massives, véritables pyramides noires qui se dressent dans le paysage : les terrils !

 

Ici, pas question de les regarder de loin puisqu’au contraire, ils sont devenus un lieu d’excursion facilement accessible en bus, comme à Roost-Warendin. D’en haut, il paraît que certains voyaient la campagne mais, ce qui est sûr, c’est que le panorama qui s’offre aux yeux des promeneurs vaut le détour.

 

Il faut dire aussi que, battant en brèche bien des idées reçues, le Douaisis est une terre colorée : champs verts qui invitent à la relaxation, Scarpe bleutée qui donne envie de naviguer paresseusement sur son courant, noirceur poussiéreuse des scories et autres gris granitiques des mégalithes…

 

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Parce qu’il faut (bien) manger pour vivre !

La chicorée Leroux, connaissez-vous ? C’est une histoire qui commence à Orchies, en 1858, avec le rachat de la manufacture Herbo fils et Compagnie. Plus de 150 ans plus tard, Leroux est devenue, tout simplement, l’entreprise leader sur le marché de la chicorée pure, aromatisée ainsi que sur les mélanges à base de chicorée. Et si vous ne savez pas ce qu’est la chicorée, retenez simplement que ce n’est rien d’autre, dans sa variante Witloof que le chicon, plus communément appelé endive !

 

Certes, la gastronomie du Nord n’est pas forcément synonyme de diététique et de légèreté mais, est-ce une raison pour ne pas tenter, ne serait-ce qu’une fois dans une vie, l’aventure d’une tournée gastronomique des spécialités locales ? Bouclier de Gayant, andouillette, ail fumé d’Arleux, chicon, bières mais aussi Gayantines et autres petites délicatesses à grignoter ou dévorer : soyez les bienvenus dans le Douaisis, le pays où il fait bon manger !